Un petit rappel macroéconomique sur le site de France Stratégie avec une infographie intéressante (quoique pas évidente à lire du premier coup …)
http://www.strategie.gouv.fr/actualites/linvestissement-zone-euro-panne-de-moteur
27 jeudi Août 2015
Un petit rappel macroéconomique sur le site de France Stratégie avec une infographie intéressante (quoique pas évidente à lire du premier coup …)
http://www.strategie.gouv.fr/actualites/linvestissement-zone-euro-panne-de-moteur
27 jeudi Août 2015
Une interview de Xavier Ragot, qui dirige l’OFCE, sur Xerfi canal; plusieurs points développés de manière claire;
25 mardi Août 2015
Un exemple d’application de la politique de la concurrence européenne
Le Monde.fr avec AFP | 14.07.2015 à 20h34 • Mis à jour le 14.07.2015 à 21h26
La Commission européenne a autorisé mardi 14 juillet l’acquisition de la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus par International Airlines Group (IAG), la société holding qui détient British Airways et les espagnoles Iberia et Vueling. Toutefois, Bruxelles a conditionné cette autorisation afin de répondre à ses inquiétudes en matière de concurrence.
L’enquête de la Commission a en effet montré que l’entité issue de la concentration serait soumise à une concurrence insuffisante sur plusieurs liaisons. De plus, elle empêcherait Aer Lingus de continuer à acheminer des passagers vers les vols long-courriers de compagnies concurrentes sur plusieurs liaisons.
Pour répondre aux préoccupations de Bruxelles, les deux compagnies aériennes ont offert des « concessions importantes », a relevé Margrethe Vestager, la commissaire chargée de la concurrence. Ces engagements stipulent que « cinq paires de créneaux horaires par jour doivent être libérées à l’aéroport de Londres-Gatwick pour permettre à des compagnies concurrentes d’accéder plus facilement aux liaisons Londres-Dublin et Londres-Belfast ».
Lire aussi : Aérien : le poids toujours croissant des compagnies low cost en Europe
De plus, Aer Lingus devra continuer d’acheminer des passagers en correspondance vers les vols long-courriers des compagnies concurrentes à partir de Londres-Heathrow, Londres-Gatwick, Manchester, Amsterdam, Shannon et Dublin. Pour la commissaire, préserver la concurrence est essentiel.
« La Commission a fait en sorte que les passagers continuent d’avoir le choix entre plusieurs compagnies à des prix compétitifs après le rachat d’Aer Lingus par IAG. Les cinq millions de passagers qui empruntent chaque année les lignes reliant Dublin et Belfast à Londres auront la possibilité de choisir entre plusieurs transporteurs aériens solides. Nous protégeons également les passagers qui prennent des vols en correspondance entre l’Irlande et le reste du monde. »
La compagnie à bas coût irlandaise Ryanair avait finalement accepté le 10 juillet l’offre d’IAG pour les 29,8 % des parts d’Aer Lingus qu’elle détenait, levant ainsi un obstacle majeur au rachat de la compagnie aérienne irlandaise par la maison mère de British Airways.
IAG avait fait une offre valorisant Aer Lingus à 1,4 milliard d’euros. Elle cherche notamment à profiter des routes transatlantiques de la compagnie irlandaise. Pour cela, elle s’était déjà assurée la part de 25,1 % de l’Etat irlandais.
Ce dernier avait fini par accepter l’offre après avoir obtenu des garanties, notamment sur l’avenir des précieux créneaux de décollage dont dispose aujourd’hui Aer Lingus à l’aéroport de Londres-Heathrow pour desservir l’Irlande.
Ryanair avait par le passé essayé d’acquérir la majorité d’Aer Lingus à trois reprises, sans succès et avait été sommée par les autorités de la concurrence britanniques de ramener sa participation à 5 %.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/07/14/le-rachat-de-la-compagnie-aerienne-aer-lingus-par-iag-autorise-par-bruxelles_4683097_1656994.html#Q8w9PVtGcYRPPMGX.99
25 mardi Août 2015
Posted Articles en vrac
in25 mardi Août 2015
Dans le cadre du cours sur les accords commerciaux régionaux.
Le Monde.fr avec AFP | 04.08.2015 à 12h21 • Mis à jour le 04.08.2015 à 12h22
L’Union européenne et le Vietnam sont parvenus, mardi 4 août, à un accord politique en vue d’un traité de libre-échange, a annoncé la Commission européenne. Cet accord est la conséquence de deux ans et demi d’intenses négociations.
« Nous avons un accord », a annoncé dans un communiqué la commissaire européenne chargée du commerce, Cecilia Malmström, estimant que cela allait « donner une impulsion au commerce avec l’une des économies les plus dynamiques d’Asie ».
Les principaux obstacles qui demeuraient dans cette négociation ont été levés à la suite d’une conversation téléphonique mardi matin entre Mme Malmström et le ministre vietnamien de l’industrie et du commerce, Vu Huy Tranh, a précisé Bruxelles.
Aux termes de l’accord, Mme Malmström s’est réjouie que la quasi-totalité des barrières tarifaires sur les biens échangés entre les deux économies soient bientôt levées :
« Plus de 31 millions d’emplois dans l’UE dépendent des exportations, c’est pourquoi le fait d’obtenir un accès plus facile à un marché en croissance et qui se développe rapidement, comme le Vietnam avec ses 90 millions de consommateurs, est une très bonne nouvelle. »
Toutefois, le traité n’est pas encore officiellement finalisé. Les équipes de négociateurs doivent encore travailler pour lever les derniers obstacles techniques et finaliser le texte au niveau juridique. Une fois cette étape franchie, l’accord devra encore être approuvé, côté européen, par le Conseil qui représente les États, et par le Parlement européen.
L’Union européenne (UE) travaille par ailleurs à obtenir un accord de libre-échange au niveau régional avec l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dont le Vietnam fait partie. Des discussions ont été relancées à cet effet au printemps avec un nouveau rendez-vous pour faire le point d’ici la fin de l’année.
D’autre part, l’UE est en pourparlers séparés avec deux autres membres de l’Asean, la Malaisie et la Thaïlande, sur de potentiels accords de libre-échange, après avoir conclu en décembre 2012 un accord avec Singapour, également membre de l’organisation.
Avec la conclusion de ce traité de libre-échange (EVFTA), l’objectif des Vietnamiens est clair. Le Vietnam doit trouver sa croissance ailleurs et mise sur le marché européen pour ne plus être fortement dépendant des échanges qu’il a avec la Chine actuellement.