• Auteur
  • Résultats concours 2016-2017
  • S’inscrire à la classe prépa option ECE – Pourquoi faire une CPGE ?
  • La Master Class – session 2017

Cours d'Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain – CPGE ECE Camille Vernet (Valence)

~ Le site de la prépa HEC

Cours d'Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain – CPGE ECE Camille Vernet (Valence)

Archives Mensuelles: février 2016

Inégalités et redistribution (T.Piketty)

19 vendredi Fév 2016

Posted by Nicolas Danglade in 2. Les politiques de lutte contre les inégalités, Articles en vrac

≈ Poster un commentaire

Sur le blog qu’il tient sur le site du journal Le Monde Piketty revient sur l’évolution de la fiscalité sur les revenus et les successions aux Etats-unis, en Grande Bretagne, en Allemagne et en France;

http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/02/18/de-linegalite-en-amerique/

 

Politique monétaire et bulles financières

14 dimanche Fév 2016

Posted by Nicolas Danglade in 2. Les politiques de régulation du cycle économique, 3. Les crises financières et leur régulation, Articles en vrac

≈ Poster un commentaire

Nous avons travaillé en cours sur la position de P.Artus concernant le rôle des BC dans le formation de nouvelles bulles. Dans cet article, il fait bien ressortir le mécanisme à l’oeuvre entre politique de QE et bulles sur les marchés obligataires. un article également utile pour réfléchir sur le lien entre création monétaire par la BC et évolution du NGP :  la situation actuelle est très loin de ressembler à ce que prédit la théorie quantitative de la monnaie (stimulation sans précédent de l’offre de monnaie sans impact sur le NGP). Ce qui nous conduira à réfléchir après les vacances aux canaux de diffusion de la politique monétaire.

On pourra néanmoins « reprocher » à ce papier de ne pas insister sur le rôle des politiques budgétaires pour relancer les économies (même si il évoque les salaires et d’autres facteurs structurels).

http://www.liberation.fr/debats/2016/02/11/patrick-artus-tous-les-marches-financiers-sont-gaves-de-liquidites_1432678

Patrick Artus : «Tous les marchés financiers sont gavés de liquidités»

Par Vittorio De Filippis — 11 février 2016 à 17:41
L’économiste promet une crise plus sévère encore que celle des subprimes de 2008. L’irresponsabilité des banques centrales est en cause. En maintenant des taux excessivement bas, via la planche à billets, ces dernières ont dopé les marchés obligataires qui grossissent sans aucun contrôle.
  • Patrick Artus : «Tous les marchés financiers sont gavés de liquidités»

Au début leur intention était louable : éviter au monde un désastre encore plus grave que celui de 1929. Inconnus hier, les Mario Draghi (zone euro), Mark Carney (Angleterre), Janet Yellen (Etats-Unis) et quelques autres, tous banquiers centraux, ont été érigés en maîtres du monde et jouissent, depuis la crise des subprimes, d’un pouvoir fou. En continuant à déverser des flots de liquidités dans le système financier plus de sept ans après l’éclatement de la crise, ils alimentent des bulles au potentiel dévastateur. Une politique monétaire au nom barbare de «quantitative easing», qui n’est autre qu’une version moderne de la planche à billets. Mais ils ont échoué à faire redémarrer la machine. Pire : en inondant de liquidités les marchés financiers, ils jouent un jeu dangereux. «La crise de 2008 pourrait être une aimable répétition.» C’est le cri d’alarme que lancent le patron de la recherche économique de la banque Natixis Patrick Artus, et la journaliste Marie-Paule Virard dans leur dernier ouvrage La folie des banques centrales : pourquoi la prochaine crise sera pire (Fayard, 15 euros).

Patrick Artus, à Lyon, en 2010.  Dire des responsables de la Banque centrale européenne (BCE) qu’ils sont des «pousse-au-crime» et que leur politique monétaire ne fait que nous «rapprocher de la falaise», avec en prime une crise qui sera «pire» que la précédente… n’êtes-vous trop pessimiste ?

Je suis simplement réaliste. J’observe un tableau clinique inquiétant et j’en déduis que les folies des banquiers centraux sont en train de mettre l’économie mondiale à feu et à sang. J’en conclus que l’issue des politiques monétaires adoptées par ces banquiers pourrait bien faire de la crise de 2008 une aimable répétition avant un prochain accident qui, lui, sera bien plus dévastateur. Nous avons d’ailleurs quelques signes avant-coureurs de cette crise générale qui couve.

Vous pensez aux pays émergents ?

On ne cesse de voir des capitaux quitter brutalement des pays asiatiques ou sud-américains au point de provoquer de violentes dépréciations de leurs monnaies. Des dépréciations qui ne font qu’affaiblir plus encore les économies de ces pays. Bien sûr, cette instabilité financière mondiale trouve quelques racines dans l’économie réelle. Une baisse du régime de croissance de la Chine, ou encore les récessions russe ou brésilienne. Mais ce qui est frappant, c’est qu’à la moindre alerte, des centaines de milliards de dollars, ou d’euros, se déplacent d’un pays à l’autre, d’un actif financier à l’autre, et sans crier gare. Lorsqu’on cherche à comprendre ce tableau clinique, on constate que tous les marchés financiers du monde sont gavés de liquidité… et que c’est une première dans l’histoire économique récente. Rien à voir avec l’optimisme ou le pessimisme.

C’est là qu’entre en scène la folie des banquiers centraux ?

Oui, mais pour comprendre le présent, il nous faut remonter le temps. Nous sommes en 2008, la crise des subprimes a éclaté aux Etats-Unis et se propage un peu partout. Le monde est confronté à une crise de liquidité bancaire, le risque de blocage est réel. Si rien n’est fait, ça pourrait être pire que 1929. Taux d’intérêt proches de zéro, création monétaire, prime de risque au plus bas : les politiques monétaires de la plupart des pays de l’OCDE deviennent alors fortement expansionnistes. Il est indéniable qu’en créant et en injectant alors des milliers de milliards de dollars, ou d’euros, dans les tuyaux de la finance, ces banquiers centraux, qui apparaissent soudainement comme les nouveaux maîtres du monde, ont sauvé la planète finance et l’économie mondiale du pire.

Mais vous dites que depuis 2010, ces politiques ne se justifient plus…

Que ce soit Janet Yellen, à la tête de la banque centrale des Etats-Unis, Mario Draghi pour la BCE, Mark Carney à la Bank of England ou encore le gouverneur de la banque du Japon, Haruhiko Kuroda… tous ont laissé grandes ouvertes les vannes de la liquidité, toujours déçus de ne pas faire repartir le crédit et la croissance. Mais, la potion qu’on imaginait magique ne marche pas.

En quoi est-ce une folie ?

Il faut bien comprendre que la liquidité mondiale, la monnaie créée par les banques centrales, représente près de 30 % du PIB mondial, soit environ 20 000 milliards de dollars, contre 6 % à la fin des années 90. Or, lorsque l’argent ne coûte rien, comme c’est le cas aujourd’hui, on ne peut que faire des bêtises et former des bulles qui finiront inévitablement par exploser. Pour saisir cette menace, il faut rappeler comment fonctionne cette politique monétaire ultra-expansionniste qui se confond, depuis peu, avec l’expression de «quantitative easing». Elle revient à acheter de la dette obligataire émise par des Etats ou des entreprises.

Concrètement…

Eh bien, ces rachats de dette ou d’obligations, ce qui est la même chose, par les banques centrales se réalisent auprès des banques commerciales, mais surtout auprès des compagnies d’assurances ou des fonds d’investissement. En rachetant ces obligations, les banques centrales les paient en créant de la monnaie. C’est ainsi qu’elles mettent de l’argent en circulation. Cet argent frais sert à acheter de nouvelles obligations avec un résultat mécanique : une augmentation du prix des obligations sous l’effet d’une hausse de la demande et une baisse des taux d’intérêt. En effet, plus une obligation est demandée à l’achat, plus son prix augmente, et plus son taux d’intérêt baisse.

Ce sont les politiques monétaires expansionnistes qui nous ont plongées dans cet univers-là ?

La création monétaire est telle qu’il s’est formé une bulle obligataire. Avec une autre aberration, qui elle aussi doit susciter l’inquiétude : la disparition des primes de risque. Celles sur les dettes des Etats et des banques, comme en Europe (Espagne, Italie ou Portugal), ont tout simplement disparu. C’est une aberration, car une prime de risque représente, théoriquement, le rendement supplémentaire censé rémunérer l’investisseur pour sa prise de risque par rapport à celui qu’il aurait encaissé s’il avait investi dans l’actif sans risque par excellence, par exemple, une obligation souveraine allemande. Or, ces primes de risques se sont évaporées. Dit autrement, les investisseurs ont cessé d’être rémunérés en proportion du risque qu’ils prennent.

Comment pourrait se déclencher une crise ?

Pour l’instant, toute lucidité semble anesthésiée grâce à l’argent qui coule à flots. Mais le réveil pourrait être violent. Le risque, c’est une explosion des bulles qui se sont formées sur la plupart des marchés obligataires. Il est évidemment difficile de dire quel sera le moment de la prochaine crise financière. Mais les points de fragilité de l’économie mondiale sont nombreux. Il y a les pays émergents, dont il faut craindre le pire sur le plan économique, les marchés actions ou encore les marchés immobiliers… Au Royaume-Uni, au Japon, au Canada, en Chine, en Australie… ces marchés ont repris leur ascension vers le ciel.

Comment peut éclater la bulle obligataire ?

Pour qu’elle éclate, il faut une conjonction d’une situation fondamentalement déséquilibrée et d’une prise de conscience des marchés de l’existence d’un déséquilibre désormais intenable. Certes, pour l’instant, les Etats s’endettent à peu de frais. Certes, jusqu’ici, la sphère financière semblait ignorer magistralement la sphère de l’économie réelle. Comme si l’une était déconnectée de l’autre. Mais lorsque le réel de l’économie reprend la main sur la finance et refait irruption dans la sphère financière, alors, c’est la crise qui se déclare. Et nous y allons…

C’est ce qui s’est passé en 2008…

Et, c’est ce qui se passera, inévitablement, dans un avenir plus ou moins proche. Mais la prochaine crise sera plus violente, car plus la liquidité mondiale est abondante plus les mouvements de capitaux seront violents. Lorsque les investisseurs prendront peur, ce sera le début de la panique. Et lorsque la bulle obligataire explosera, elle décimera les assureurs et les emprunteurs. D’un seul coup, les premiers auront dans leurs portefeuilles des obligations achetées hier, mais qui ne rapporteront plus rien comparées à celles dont les taux d’intérêt augmenteront en flèche du fait de l’éclatement de la bulle obligataire. Les seconds, endettés à taux variables, verront s’envoler le montant de leur remboursement immobilier. Ce n’est pas le cas du marché immobilier français. Mais, c’est le cas de la plupart des autres marchés étrangers…

Que restera-t-il alors comme moyens d’actions aux banques centrales ?

Rien, puisque les taux sont déjà à zéro. Face à une telle situation, les banques centrales se retrouveront à court de munitions. Elles le savent, et c’est pour cette raison qu’elles sont contraintes de mettre toujours plus de liquidités dans les rouages de l’économie mondiale. Elles savent qu’arrêter la politique de gavage monétaire, c’est prendre le risque de mettre fin à l’anesthésie générale. Personne, pas même le FMI, dont ce devrait être une des missions, ne se préoccupe de regarder l’effet produit par ces politiques menées en ordre dispersé sur la liquidité mondiale.

Mais vous oubliez de dire que les banques centrales ont adopté ces politiques d’assouplissement monétaires pour éviter de tomber en territoire déflationniste…

En vain. Les politiques monétaires laxistes ne font pas remonter l’inflation. Si l’inflation est faible, c’est pour des raisons structurelles, cela n’a rien à voir avec des histoires monétaires de banques centrales, ou de crédit ! Le monde est déjà très endetté, que ce soit du côté des ménages, ou des Etats. Il y a une erreur de diagnostic. Les problèmes que nous rencontrons sont issus de l’économie réelle : goulets d’étranglement nombreux dans les pays émergents, excès d’investissements en Chine, partage des revenus inefficaces au Japon, sous-investissement en zone euro, salaires bloqués dans la plupart des pays avancés, crise du secteur pétrolier aux Etats-Unis, et pays exportateurs de matières premières à l’arrêt, à cause de la chute des cours.

Comment éviter le pire ?

Les banques centrales n’osent pas sortir de ces politiques expansionnistes qui deviennent de plus en plus irréversibles. Toutes redoutent les effets d’une remontée des taux. Pensez à tous ces ménages endettés à taux variables pour l’achat d’un bien immobilier. Elles craignent aussi les effets délétères d’un retournement à la baisse des prix d’actifs financiers en cas de remontée de taux. Elles répugnent donc à prendre le moindre risque. Pour éviter le pire, il nous faudrait faire des réformes institutionnelles. Les banques centrales doivent abandonner leurs obsessions d’inflation pour veiller davantage de stabilité financière. Faire en sorte que le FMI soit un coordinateur des politiques monétaires et surveiller l’évolution de la liquidité mondiale. Mais il faut craindre qu’on ne change pas une politique monétaire qui perd.

Vittorio De Filippis PATRICK ARTUS ET MARIE-PAULE VIRARD LA FOLIE DES BANQUES CENTRALES : POURQUOI LA PROCHAINE CRISE SERA PIRE Fayard, 15 euros

les banques systémiques (Le Figaro)

12 vendredi Fév 2016

Posted by Nicolas Danglade in 3. Les crises financières et leur régulation, Articles en vrac

≈ Poster un commentaire

Le Forum de Stabilité Financière (FSB) créé après la crise e 2008 a classé les banques selon un critère « too big to fail », ce qui est la caractéristique des banques systémiques:

http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/02/12/29006-20160212ARTFIG00280-ces-30-banques-qui-peuvent-faire-sauter-le-systeme.php

Révisions pour les vacances – Programme Concours Blanc 2016

12 vendredi Fév 2016

Posted by Nicolas Danglade in Uncategorized, Vie de Classe

≈ Poster un commentaire

Voici le programme pour le concours blanc :

Tout depuis le début de l’année sauf les deux chapitres du module 4 « inflation/déflation » et « les crises financières ».

Je vous ai préparé un document pour vous aider à faire vos révisions:

Revisions2016

Revisions2016

Pour chaque chapitre depuis le début de l’année, j’ai recensé les sujets que nous avons travaillé, j’ai préciser les éventuels prolongements sur lesquels réfléchir et j’ai rajouté quelques sujets supplémentaires.

Il faut donc faire votre planning de manière à avancer régulièrement: il ne s’agit plus maintenant de ficher votre cours: il faut lire vos fiches, vérifier que vous connaissez vos définitions, vos mécanismes, les noms des auteurs, les exemples historiques, et il faut surtout faire (ou refaire) des sujets.

Si vous travaillez pendant les vacances un peu tous les jours, vous pourrez tenir ce planning.

Concernant le programme de première année: il faut l’utiliser avant tout pour apporter une plus-value dans vos copies. il y a peu de sujets de concours qui soient « spécifiques » programme de première année: c’est néanmoins le cas sur quelques chapitres. Je vous propose donc de travailler de la manière suivante: dans le document à téléchargé je fais une rapide présentation des différents chapitres de première année. Compte tenu des cours que vous avez eu avec M.Sarzier, j’ai donné une liste d’une dizaine de fiches (assez courtes) que vous aurez à faire en utilisant votre cours; de mon côté, je traiterai avec vous en fin d’année (ou en khôlle, je ne sais pas encore) quelques sujets importants qui font le pont première / deuxième année (par exemple celui sur le climat et la transition énergétique; ou celui sur les inégalités et l’héritage).

J’espère terminer le programme soit la semaine du 28 Mars, soit la semaine du 04 Avril. Si nous souhaitons avoir un peu de temps pour refaire un point, reprendre des éléments de cours ou certains sujets, l’idéal serait de terminer le 30 mars. Pour cela, il faut vraiment que ces vacances de février soient des vacances studieuses et fructueuses !

Prenez deux ou trois jours de repos et attaquez lundi prochain vos révisions. C’est la dernière ligne droite.

Alors bon travail et n’oubliez pas de m’envoyer vos plans détaillés. 

Biens communs et réglementation (Le Monde)

11 jeudi Fév 2016

Posted by Nicolas Danglade in 1. Allocation des ressources et réglementation des marchés, Articles en vrac, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Un bel exemple d’action des pouvoirs publics pour répondre à la « tragédie des communs » dans l’édition du Monde aujourd’hui:

La surpêche épuise la Méditerranée
Bruxelles propose des mesures pour enrayer le déclin des populations de poissons
Le diagnostic de la Commission européenne sur les populations de poissons en Méditerranée ne laisse planer aucun doute sur l’état déplorable du malade. A l’ouest, entre les -côtes espagnoles et la mer Tyrrhénienne, 96 % des stocks sont -surexploités. Les pêcheurs européens attrapent en moyenne six fois plus de merlu, de rouget, de merlan bleu ou de baudroie qu’il ne faudrait pour que ces espèces puissent avoir une chance de se reproduire et de se maintenir durablement. A l’est, autour de la Crète et de Chypre, ce sont 91 % des populations de poissons qui sont pressurées au-delà du raisonnable. Le pire étant les zones centrales, où se retrouvent les bateaux de pêche de tous les pays riverains.

Même si les données manquent pour évaluer de nombreux stocks de poissons, les quelques chiffres connus sont suffisamment alarmants pour susciter un sursaut de dernière heure. Les mardi 9 et mercredi 10 février s’est tenu à Catane, en Sicile, un important séminaire sur l’épuisement des ressources en Méditerranée. Organisé par la Commission, il a réuni des scientifiques, des représentants des huit gouvernements européens riverains et des ONG très mobilisées sur le sujet.

Point de non-retour
Depuis 2015, le commissaire européen à l’environnement, aux -affaires maritimes et à la pêche, le Maltais Karmenu Vella, alerte sur la situation de la Méditerranée, qu’il juge  » préoccupante « . Bruxelles propose notamment de mettre en place deux premiers plans pluriannuels de gestion à l’ouest et dans l’Adriatique.

Ces dernières années, l’Europe, occupée à faire aboutir sa réforme des règles communes de la pêche, a renvoyé à plus tard la question de cette mer à la biodiversité vulnérable. Pourtant, l’objectif affiché de cette politique est d’en finir avec la surpêche, autrement dit de ne plus dépasser le point de non-retour de régénération de chaque espèce, appelé  » rendement maximum durable  » (RMD), et ce dans toutes les eaux européennes au plus tard en 2020.

Alors que plusieurs populations de poissons donnent des signes de redressement dans l’Atlantique, la dégradation s’accélère au sud. -Selon la Commission, à peine 4 % des stocks pêchés par les navires européens en Méditerranée s’approcheraient du fameux RMD.Le cas du thon rouge est trompeur : s’il se porte mieux, c’est que sa capture est contingentée par des accords internationaux âprement discutés. Or, à la différence de l’Atlantique, la Méditerranée n’est pas soumise à des quotas par espèce.

En épluchant les relevés du -Comité scientifique, technique et économique pour les pêches qui fournit la Commission en statistiques, la coalition d’ONG et de consultants spécialisés, MedReAct, a ainsi repéré quelques cas accablants. Dans l’Adriatique, on a -pêché cinq fois trop de merlus en 2012 par rapport au RMD, deux fois trop de sardines et d’anchois en 2013. Les records dans les eaux du nord de l’Espagne et du golfe du Lion surpassent tout : on y attrape presque dix fois trop de merlus et de merlans bleus ! Résultat : les tonnages de capture débarqués déclinent depuis les années 1990 et le nombre de bateaux diminue.

 » Nous avons réduit le nombre de chalutiers de 25 % en cinq ans, limité à 200 le nombre de jours de pêche par an et établi des zones restreintes pour favoriser la reproduction, précise le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture françaises, Frédéric Gueudar-Delahaye. Nous avons besoin de définir avec les scientifiques les mesures les plus efficaces, afin de ne pas avoir un effet drastique sur un secteur qui représente plusieurs centaines d’emplois. « 

← Articles Précédents

Souscrire

  • Articles (RSS)
  • Commentaires (RSS)

Archives

  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • décembre 2019
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • septembre 2019
  • août 2019
  • juin 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • janvier 2019
  • décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • février 2016
  • janvier 2016
  • décembre 2015
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mai 2015

Catégories

  • A lire ou voir sur internet
    • Articles en vrac
    • Sites internets à consulter régulièrement
  • Cours ECE 1 (2017-2018)
    • Module 1 Les fondements de l'économie et de la sociologie
      • Partie 1 Les fondements de l'économie
        • Le financement de l'économie
        • Les acteurs et les grandes fonctions de l'économie
        • Les grands courants de l'analyse économique depuis le 16ième siècle
      • Partie 2 Les fondements de la sociologie
        • Les grands courants de l'analyse sociologique depuis le 19ième siècle
        • Objets et méthodes
      • Partie 3 Entreprise et organisation
        • Analyse économique de l'entreprise
        • Eléments de sociologie des organisations
        • Les transformations de l'entreprise depuis le 19ième siècle
    • Module 2 Croissance et développement du 19ième siècle à nos jours
      • Partie 1 Croissance et fluctuations depuis le 19ième siècle
        • Fluctuations et crises économiques
        • La croissance économique
      • Partie 2 Les transformations des structures économiques, sociales et démographiques depuis le 19ième siècle
        • Les transformations démographiques
        • Les transformations de la structure sociale
        • Les transformations des structures économiques et financières
      • Partie 3 Economie et sociologie du développement
        • Economie et sociologie des institutions et du développement
        • Les inégalités de développement
        • Stratégies et soutenabilité du développement
  • Cours ECE 2 (2016-2017)
    • Module 3 "La mondialisation économique et financière"
      • Partie 1. La dynamique de la mondialisation
        • 1. L'ouverture des économies depuis le 19ième siècle : évolution et acteurs
        • 2. L'analyse économique des échanges internationaux
        • 3. Régionalisation, gouvernance et régulations internationales
      • Partie 2. La dynamique de la mondialisation financière
        • 1. La balance des paiements, taux de change et systèmes de change
        • 2. L'évolution du SMI depuis le 19ième siècle
        • 3. Constitution et fonctionnement du marché mondial des capitaux
      • Partie 3. L'intégration européenne
        • 1. La dynamique de la construction européenne
        • 2. L'Europe économique et monétaire
        • 3. L'Europe sociale
    • Module 4 "Déséquilibres, régulation et action publique"
      • Partie 1. Les déséquilibres macroéconomiques et financiers
        • 1. Inflation et déflation
        • 2. Le chômage : évolution et analyses
        • 3. Les crises financières et leur régulation
      • Partie 2. Les politiques économiques
        • 1. Allocation des ressources et réglementation des marchés
        • 2. Les politiques de régulation du cycle économique
        • 3. Les politiques structurelles
      • Partie 3. Les politiques sociales
        • 1. Justice sociale et légitimation de l'intervention publique
        • 2. Les politiques de lutte contre les inégalités
        • 3. Etat-Providence et protection sociale
  • Dissertations
  • Economie Approfondie
  • Khôlles
  • Parcours Post-Prépa
  • Plaquettes ECS 1 (2017-2018)
  • Uncategorized
  • Université du Temps Libre Marseille
  • Vie de Classe

Méta

  • Inscription
  • Connexion

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies