Cette présentation courte a un grand intérêt : elle présente de manière très claire à la fois la thèse de ceux qui défendent la taxation des robots et celle de ceux qui, au contraire, s’y opposent;
Elle rappelle aussi que la fiscalité, surtout sur le capital (qui est un facteur mobile internationalement) est fortement contrainte par l’ouverture des économies;
Elle souligne que la fiscalité doit aujourd’hui de plus en plus s’entendre de manière transnationale (ex: les propositions de Piketty, Bourguignon ou Zucman);
Cette présentation a cependant, à mon sens, une grande limite : elle n’intégre pas l’apport des études empiriques qui se sont développées depuis 2 ans et qui montrent toutes que les créations d’emplois restent encore très largement supérieures aux destructions (cf dossier de cours). O.Passet semble douter de ce constat; je trouve cette position problématique.