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Cours d'Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain – CPGE ECE Camille Vernet (Valence)

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Cours d'Economie, Sociologie et Histoire du monde contemporain – CPGE ECE Camille Vernet (Valence)

Archives de Catégorie: Les acteurs et les grandes fonctions de l’économie

Fiche Faire le point du 13 Septembre 2017

12 mardi Sep 2017

Posted by Nicolas Danglade in Les acteurs et les grandes fonctions de l'économie

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Postée en avance !

Faire le point cours du 13 septembre 2017

Faire le point cours du 13 septembre 2017

 

Faire le point 12 septembre 2017

12 mardi Sep 2017

Posted by Nicolas Danglade in Les acteurs et les grandes fonctions de l'économie

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Faire le point 12 septembre 2017

Faire le point 12 septembre 2017

Faire le point 11 septembre 2017

11 lundi Sep 2017

Posted by Nicolas Danglade in Les acteurs et les grandes fonctions de l'économie

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Faire le point 11 septembre 2017

Faire le point 11 septembre 2017

Remarque à propos de la fiche faire le point du 5 septembre

08 vendredi Sep 2017

Posted by Nicolas Danglade in Les acteurs et les grandes fonctions de l'économie

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J’ai posé deux questions un peu difficile (représenter un circuit simple et décrire les relations dans ce circuit); je vous mets en pj, des réponses qu’il aurait été possible de faire.

Remarque Fiche Point 05 septembre

Remarque Fiche Point 05 septembre 3

 

Un exemple de validation empirique d’un modèle économique (Le Monde)

07 jeudi Sep 2017

Posted by Nicolas Danglade in Les acteurs et les grandes fonctions de l'économie

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Un article très intéressant paru dans Le Monde aujourd’hui.

Le Monde fait référence à cette étude sortie par la Banque de France:

https://publications.banque-france.fr/liste-chronologique/rue-de-la-banque

Elle répond à la question suivante : peut-on faire un lien entre instauration du protectionnisme et évolution du stock de capital humain dans une économie ?

Le modèle est très simple : protéger un secteur qui utilise du travail peu qualifié  et qui tient une place importante dans ces économies conduit les parents à réduire l’effort d’éducation de leurs enfants puisque l’accès au travail peu qualifié est garanti par le protectionnisme.

La validation empirique s’appuie sur la cas de la France après la mise en place des « tarifs Méline » à la fin du 19ième siècle. Les auteurs se sont appuyés sur une « expérience naturelle » : ils ont comparé l’évolution de la durée de scolarisation des régions où l’agriculture étaient importante aux régions, au contraire, plus industrielle.

voici l’article du Monde paru le 7 septembre 2017

A long terme, le protectionnisme nuit au niveau d’éducation

Deux économistes ont étudié l’impact dans les secteurs peu qualifiés
Pour certains, il est la solution contre la désindustrialisation, la concurrence déloyale des pays à bas coûts et les destructions d’emplois. Pour d’autres, il nuit à la diffusion des innovations, à la prospérité du commerce et à la croissance. Au cœur des débats économiques depuis le Brexit et la victoire de Donald Trump, le protectionnisme et ses effets divisent. Les études sur le sujet fournissent parfois des résultats contradictoires ou parcellaires. Et pour cause.  » Les épisodes récents de renoncement au libre-échange pour un retour au protectionnisme sont rares « , détaille une étude dont s’est fait écho Rue de la Banque, la revue publiée mardi 5 septembre par la Banque de France.

Ses deux auteurs, Vincent Bignon, économiste à la Banque de France, et Cecilia Garcia-Peñalosa, de l’université d’Aix-Marseille et de l’institut allemand CESifo, -soulèvent une question jusque-là peu explorée : sur le long terme, quel impact le protectionnisme a-t-il sur le niveau d’éducation de la population ? Pour y répondre, ils se sont tournés vers l’histoire, afin d’identifier un épisode de revirement commercial suffisamment marqué pour être significatif et, surtout, bien documenté. Ils l’ont trouvé en France, à la fin du XIXe siècle.

A l’époque, Paris s’est brutalement converti au protectionnisme agricole. L’ouverture des années précédentes s’était en -effet traduite par un essor des importations de grains d’Amérique du Nord et d’Argentine, qui provoqua une forte chute des prix des céréales. Et déclencha une vague de protestation plus large que celle du seul monde paysan.

Barrières douanières adoptées
En réaction, la France adopta, en 1892, des droits de douane représentant près de 25 % du prix des céréales : les  » tarifs Méline « , du nom de Jules Méline, le chef de file des députés opposés au libre-échange. Ces barrières douanières ont clos l’ouverture économique lancée sous le Second Empire et se sont prolongées jusqu’à la première guerre mondiale.

La France de la IIIe République était encore dominée par le secteur agricole : il pesait 50 % des emplois en 1870 et 40 % en 1913, contre 22 % et 10 % au Royaume-Uni.  » Les tarifs Méline se sont donc traduits par une hausse substantielle du revenu relatif des fermiers « , expliquent les auteurs. La croissance tricolore a elle aussi accéléré – mais moins grâce aux droits de douane qu’à la deuxième révolution industrielle, qui se déployait en parallèle.

Pour mesurer l’incidence du protectionnisme, les deux économistes se sont donc tournés vers d’autres variables, en se concentrant sur les départements où la production de céréales dominait l’économie locale, à l’ouest et surtout au sud-ouest de la France. « Nous avons étudié les taux de scolarisation dans le primaire de ces départements vingt ans avant et vingt ans après l’introduction des tarifs Méline « , précise M. Bignon. Résultat : le taux de scolarisation s’y est tassé, voire a baissé. Mais ce n’est pas tout.  » Dans ces départements, la fécondité a également augmenté plus qu’ailleurs « , ajoute Mme Garcia-Peñalosa.

Alors qu’au Danemark ou aux Etats-Unis le développement agricole du début du XXe siècle fut tiré par les innovations (réfrigération des denrées, chaînes d’approvisionnement plus performantes…), l’agriculture française était encore, à l’époque, peu ouverte aux nouvelles techniques.  » Elle utilisait une main-d’œuvre nombreuse et peu qualifiée « , indique M. Bignon. La hausse des revenus céréaliers liée aux tarifs Méline a donc réduit l’attractivité des emplois industriels dans les départements agricoles. Dès lors, les fermiers avaient moins intérêt à envoyer leurs enfants à l’école. A l’inverse, le besoin de bras dans les champs les a poussés à en faire plus… Mais ce fléchissement local du taux de scolarisation a été compensé par la hausse du nombre d’écoliers dans les départements où la révolution industrielle l’emportait.  » Dans ce cas, l’incitation à offrir une éducation aux enfants, dans l’espoir qu’ils décrochent les emplois industriels plus qualifiés, dominait « , note Mme Garcia-Peñalosa.

Quelle conclusion en tirer pour aujourd’hui ? Eh bien, qu’instaurer des mesures protectionnistes autour de secteurs exigeant moins de qualification que les autres se traduit probablement, à long terme,  » par une baisse globale du niveau d’éducation « , estiment les auteurs.  » C’est certainement ce qui se produirait si les Etats-Unis instauraient des barrières douanières pour protéger les industries plus fragiles, comme l’automobile ou l’énergie, exigeant moins de diplômes que la Silicon Valley « , conclut M. Bignon.

Marie Charrel

 

 

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